Après quelques tentatives infructueuses dès 1912, la recherche sur les batteries Lithium s'est accélérée à partir des années 60.
Une des premières contraintes a été de formuler des électrolytes organiques compatibles avec les fortes tensions régnant surtout en fin de charge (> 4V), les électrolytes aqueux étant exclus car l'eau réagit violemment avec le lithium.
Au milieu des années 70, l'électrode positive progresse avec l'apparition de matériaux d'insertion qui peuvent contenir une grande quantité de Lithium comme le TiS2. La tension des accumulateurs est alors d'environ de 2.2 V.
En 1980, apparaissent les cathodes à base d'oxyde de cobalt et de lithium qui permettent d'augmenter la tension à 4 V et ainsi la densité énergétique des batteries.
Durant cette période, les recherches concernant les batteries Lithium n'aboutissent toujours pas à cause de problèmes rencontrés à l'électrode négative constituée alors de lithium métallique.
On a rapidement constaté que lors de la charge, le dépôt de lithium ne se faisait pas en couche uniforme, mais sous la forme de dendrites.
Ces cristaux en formes de sapin (Dendrites = Arbres, en grec) pouvaient percer les séparateurs qui isolent électriquement les électrodes + et – et ainsi provoquer des courts-circuits.
Le lithium métallique, finement divisé, étant fortement réactif, ces batteries présentaient aussi des risques importants d'incendie ou d'explosion.
Ainsi jusqu'au début des années 90, seulement des piles Lithium étaient commercialisés car elles ne subissent pas de cycles charge/décharge, et donc pas de dendrites.